MARINAMICALE
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Buclon Joel(Buck)
Buclon Joel(Buck)
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8/3/2021, 19:41
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-1945
le 15 octobre le CEAM renait à Mont de Marsan, il se trouvait à Reims puis à Orléans avant-guerre.
 
-1950
années 1950 le CEAM dédie une de ses sections aux travaux sur les radars et crée la section applications radar ayant pour objectif d’organiser la maintenance des matériels en service et travailler à définir les caractéristiques de différents équipements comme la portée, l’altitude ainsi que le diagramme de rayonnement pour en permettre la calibration
 
1952
le CEAM participe à l’expérimentation opérationnelle de matériels radar soit sur place soit dans des unités de la DAT (Défense Aérienne du Territoire) comme le radar mobile lourd (Ramolo) à Tavaux puis à Tours.
A la fin des années 1950, ses personnels seront présents à Romilly, Servance, Meaux, Lahr, Telergma…

1956
une équipe itinérante est chargée de la calibration des Radars de DA ainsi que les SRE et SPAR
 
Avant 1957,
La Section radar (indicatif TORO) et le centre de triangulation (indicatif PATHE) cohabitent sur la base de Mont de Marsan, ils assurent le contrôle et la sécurité des vols du CEAM.
Le centre de triangulation est un sous-secteur du centre de triangulation de radiogoniométrique (CTR) de Bordeaux (indicatif SAUTERNES). Le CTR ne fonctionne qu’au profit des avions de Mont de Marsan : dès qu’un avion décolle de la base, quatre des sept stations de SAUTERNES passent sous contrôle de PATHE.
_TORO n’est alors qu’une station radar expérimentale, dépendant du Groupement des moyens expérimentaux (GME). La station radar logera au rez de chaussé de la tour de contrôle dans une salle (plus tard équipée en CESAR (Complexe d’Exploitation Semi-automatique de Renseignement Radar, jusqu’à la fin avril 1969.) Les locaux occupés par ces deux organismes sont situés en bordure du chemin de roulement et abritent aussi l’approche du terrain, la vigie, le bureau information air et la météo.
 
1957, 
le CTR Pathé est dissout. La station radar reçoit une mission d’aide à la navigation dans le sud-ouest de la France. Un embryon de CCT (Coordination et Contrôle du Trafic) commence à fonctionner à cette époque.
 
1957, 27 décembre,
 l’Etat-major de l’Armée de l’air demande au Centre d’expérimentation Aérienne militaire (CEAM) d’étudier en liaison avec la Défense aérienne du territoire (DAT), les conditions d’utilisation de ses moyens actifs dans le cadre de la défense aérienne.
 
1958
la station radar prend l’indicatif MARINA. Les priorités des missions de la station sont alors, dans l’ordre : 
1/ L’expérimentation,
 2/ La sécurité aérienne, 
3/ La défense aérienne.
 
1961,
 la station de Mont de Marsan reçoit l’appellation de centre de détection et de contrôle de secteur (CDCS). En cas d’alerte simple la station adopte une posture H24 et en cas d’alerte renforcée la priorité 1 est affectée à la mission de défense aérienne. La station MARINA doit aussi participer aux exercices de défense aérienne en temps de paix.
 
1962,
 la construction du bâtiment destiné à abriter le STRIDA II (MARINA II) se termine.
Cet édifice se trouve en bordure de la piste à la suite du bâtiment du CDCS. Il comprend la salle d’opération appelée ANTIGONE, des salles techniques et quelques bureaux. La station est maintenant équipée de VISU II.)
 
1963,
 l’Etat-major envisage d’intégrer partiellement la station MARINA dans le dispositif général de défense aérienne afin de mettre sur pied un ensemble défensif complet parallèlement à la création de forces aériennes stratégiques.
 
1964, premier juillet,
 débute à titre expérimental le fonctionnement H24 de la station. Ce fonctionnement sera officialisé le premier octobre 1964.
Mission de la station :- fonctionnement H24 du CCT et de la chaîne de renseignement de défense aérienne ; -armement H24 d’une cellule d’interception en manuel.
 
1966
la section radar devient Escadron radar et devient une station opérationnelle. Mais
MARINA conserve tout de même une mission expérimentale.
 
1967, le CEAM reçoit la mission de transformation du personnel des futures stations
STRIDA, un Escadron d’entraînement STRIDA (EES) est créé au sein de l’Escadron radar dont il utilise les infrastructures. Il fonctionne à partir de la salle STRIDA Antigone.
Cette même année la zone de contrôle COM attribuée au CCT de Mont de Marsan est divisée en deux :
 la partie nord passant sous la responsabilité de la section de contrôle de la COM de
Bordeaux (Marina bleu),
 la partie sud étant conservée par Mont de Marsan (Marina rouge).
 
1968, Mai,
Lors des événements, MARINA se distingue durant l’opération "Clément Marot ». Durant cette opération les CDC prennent en compte l’ensemble du trafic aérien civil et militaire. MARINA montre ses capacités à faire face à des événements imprévus.
 
1968, premier août
 l’escadron radar devient l’escadron Radar 91.118. Cette unité est encore composée de contrôleurs et de mécaniciens. -L'escadron radar était une unité du CEAM qui supportait au début le CDC puis l'EES mais également les équipes d'expérimentation des différents matériels radar.
 
1969, mai
- La station opérationnelle sous la tour de contrôle est restée en CESAR jusqu’en avril1969
- La salle Antigone - en Capac2 Visu 2-ayant été jusque-là utilisée pour l'expérimentation et
l'EES. A partir du 1er mai 1969, devient opérationnelle Elle abrite le CDC et l'EES
Cette année-là, le radar DRFV 13 A (23 cm) est installé à Mont de Marsan sur une tour érigée en 1960 pour le palmier D. Pour la première fois, un radar neuf est mis en service à Mont de Marsan au profit direct des opérations. C’est l’arrivée de ce matériel qui marque le passage de MARINA d’une station à caractère expérimental à une station à caractère opérationnel.
 
1970,
le radar SATRAPE (Système d’Altimétrie Tridimensionnel A Poursuite Electronique)
prototype est installé à MARINA à quelques centaines de mètres de la tour du radar 23 cm.
 
1971, 1er juillet le secteur de défense aérienne sud-ouest (SDA) 00.973 est créé. Son commandement est confondu avec celui du CDCS 04.930.
 
1972,
 les calculateurs CAPAC II (Calculateur Arithmétique de Poursuite et d’Acquisition)
sont installés à ANTIGONE (MARINA II).
 
1973, 
lundi 5 mars 1973, à 12 h 52 min TU au cours d’un plan Clément Marot, collision d’un DC 9 de la compagnie Iberia au niveau 290 sur l’itinéraire W132 et d’un Coronado CV 990 de la compagnie Spantax, quittant l’itinéraire W187, en virage de 360° par la droite. 25 KM dans le Sud-Est de Nantes tuant les six membres d’équipage, et soixante et un passager du DC9
1973,
 à la fin de l’année, l’ensemble de décodage et d’exploitation des informations IFF/SIF de nouvelle génération, est mis en service opérationnel.
 
1976, 08 mars,
 le centre de contrôle devient distinct du secteur, et prend l’appellation de Centre de Détection et de Contrôle 04.930.
 
1978,
le COZ et le CDC prennent des commandements distincts.
 
1979,
 le CDC s’installe sur le site actuel de MARINA (MARINA III) au nord de la base
aérienne. Les bâtiments et le matériel sont neufs. Le matériel de visualisation est de type VISU
III et le traitement et la mise en forme des pistes est effectué par le système CAPAC III.
 
1980,
 l’autorisation de contrôle des vols COM (circulation opérationnelle militaire) sur les
pistes CDS (centre de détection satellite) permet d’attribuer à MARINA la quasi-totalité du
contrôle des vols COM sur la zone jusqu’alors partagée avec DMCA/Bordeaux.
 
1986
à la suite de la restructuration de la Défense aérienne, le CDC devient l’un des quatre
centres de détection et de contrôle de zone de l’Armée de l’air : CDCZ 04.930.
 
1987, avril
le CDC abrite un détachement de coordination espagnol composé d’un
officier et de trois sous-officiers est mis en place. Une console est mise à leur disposition.
Le système METEOR (Module Evolutif de Transmission, d’Exploitation et d’Organisation des
radio télécommunications) permettant la télécommande des voies radio entre les différents
centres émission/réception et les opérateurs de manière transparente, est mis en place.
 
1988,
le Groupement d’entretien du matériel spécialisé (GERMaS) 15.930 est créé. Il est subordonné au commandant du CDC 04.930. Cette unité, dépendant maintenant du CAFDA reprend les missions de l’Escadron radar (mise en œuvre et maintenance de la chaîne radar du site MARINA), auxquelles viennent s’ajouter la mise en œuvre et la maintenance des systèmes de télécommunication du CDC, mission auparavant dévolue à la Section de télécommunication de la base (STB).
 
1991,
 la station intègre le Système de génération et distribution de l’heure (SGDH), systèmepermettant de dater les pistes et les plots des radars locaux avec la précision de la microseconde.
Jusqu’alors l’heure utilisée était celle de Radio France.
Cette année-là intervient la restructuration informatique de la station avec intégration de la
détection des radars basse altitude et mise en place de quatre consoles VISU IV. (Version A2.3)
 
1992, 03 avril
est entérinée l’installation de l’ISARD (Interface sol air de radio
télécommunication durci) phase 1 à MARINA. Ce système permet de recevoir des informations du système de détection et de contrôle aéroporté (SDCA) en liaison 11A.
 
1994
voit une profonde restructuration de la défense aérienne qui se traduit par :
la dissolution du COZ SO 00.973 ;
un retour à l’appellation de Centre de Détection et de Contrôle (04.930) sans modification des missions.
le CDC 04.930 et le GERMaS 15.930 relèvent désormais du Commandement air des systèmes de surveillance, d’information et de communications (CASSIC), suite au fusionnement du Commandement Air des Forces de Défense Aérienne (CAFDA) et du Commandement des Systèmes de Télécommunications de l’Armée de l’air (CSTAA).
 
1996,
le GERMaS 15.930 devient Escadron des systèmes d’information et de
communications (ESIC) 15.930.
 
1998, avril,
après 28 ans de service, le SATRAPE (Système d’Altimétrie Tridimensionnel A
Poursuite Electronique) est arrêté définitivement, et est remplacé par un radar de dernière
génération : le TRS 22.XX.
 
1998, durant l’été, 
la station rénove la version logicielle utilisée dans les calculateurs centraux en adoptant la version C1.A. Dans le cadre de cette rénovation un nouveau calculateur (SP2) est inséré dans la chaîne radar, permettant de mettre en œuvre un système de poursuite multi-radars (PMR).
 
1998, septembre
suite à la restructuration des bases aériennes, l’ESIC 15.930 devient l’ESIC
1998 novembre, 
le radar 23 cm est rénové. L’aérien est changé, et la partie émission/réception est transistorisée.
 
1998, 02 novembre,
inauguration du centre de coordination et de sauvetage (CCS) qui dépend du CDC 04.930.
 
2000, 
la Visu III passe le cap de l’an 2000 qui sera fatal au radar SATRAPE démonté.au début de cette même année.
 
2000, 31 juillet,
l’ESIC 1J.930 est dissout ; ses missions sont reprises par la division des
systèmes spécifiques (DSS) de l’ESIC 1J.118 de la base aérienne.
 
2001, 28 février,
le nouveau système de télécommunications des bases aériennes (MTBA) est
déclaré opérationnel au sein du CDC 04.930 ; il remplace notamment la téléphonie automatique militaire inter STRIDA (TAMIS).
 
2001,11 septembre,
la posture permanente de sûreté a été renforcée en France, et le
CDC 04.930 a renforcé son dispositif de surveillance pour répondre au nouveau besoin
opérationnel.
 
2002,
 la construction du bâtiment destiné à accueillir la future salle d’opérations marque le
début d’une nouvelle ère et (peut-être). le dernier vol du Vautour....
 
2003, 15 octobre
par décision du chef d’état-major de l’armée de l’air, le CDC 04.930 prend
officiellement le nom de tradition « GARONNE ».
 
2005, 03 octobre, 
à 08h30 locales, le nouveau CDC 04.930 soit déclaré en fonctionnement opérationnel. Ainsi, après plus de quarante ans d’existence, le CDC 04.930 entre de plein pied dans le troisième millénaire. Avec une salle d’opérations moderne, équipée de la visu 5 et du logiciel C2.2.0.
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